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AFFAIRE DU DIRPUB DE DAKARMATIN Matar Sylla défend PAN et s’explique


L’ancien directeur général de la Rts s’est voulu on ne peut plus clair. La véracité d’une information est plus importante que le fait de la relayer. Même s’il reconnaît qu’il y a «des limites et des exceptions à la liberté d’expression» «Pape Alé Niang est mon jeune frère, c’est quelqu’un que j’apprécie, qui est professionnel. Il a toujours été comme ça. Il est constant dans ce qu’il fait. Personne ne le changera. Il a choisi de faire du journalisme d’investigations. Il prend position par rapport à ce qu’il estime être la démocratie. C’est mon ana lyse», a d’emblée soutenu Matar Sylla. Qui s’empresse d’argumenter sa position: «Quand un journaliste dit quelque chose, le plus important, ce n’est pas ce qu’il dit mais, est-ce que ce qu’il a dit est vrai ou pas. Si c’est vrai, il vaut mieux s’attacher à corriger ce qui est mis en cause sur tout si c’est utile pour la société plutôt que de chercher des poux sur la tête de l’un ou de l’autre». Et d’ajouter: «C’est fondamental. Je le dis très souvent, les médias de manière générale sont pratiquement une structure de consultance pour les pouvoirs publics en alertant sur certaines choses». 

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Toutefois, Matar Sylla a tenu à relever un point important sur lequel le journaliste doit faire preuve de retenue. «Sur la vie privée des gens, il faut faire preuve de mesure. Parce que sur ces aspects, je dis souvent, mettez-vous à la place de l’au tre. Il faut avoir ce sens de l’empathie», a-t-il dit. 

Pape Alé Niang, journaliste critique du pouvoir, a été de nouveau arrêté dans la matinée du 29 juillet dernier, au lendemain de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, pour appel à l’insurrection. Il avait été arrêté en novembre puis en décembre 2022, accusé d’avoir «divulgué des informations susceptibles de nuire à la défense nationale» et d’avoir «répandu de fausses nouvelles» dans une chronique sur Ousmane Sonko. Admis aux urgences après avoir entamé une grève de la faim pour contester son arrestation, Pape Alé Niang bénéficie d’une liberté provisoire depuis le 8 août dernier. 



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