Votre site d'informations générales !
Concours général header

REVELATION DU PR BABACAR GUEYE DE LA SOCIETE CIVILE «Il y’ en a qui achètent des parrainages…»

Le Chef de la mission d’observation du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) a révélé, hier à l’émission «Objection sur Sud Fm Dakar, que des candidats déclarés à la présidentielle se sont illustres par l’achat de consciences lors de l’étape de la campagne de collecte de parrainage citoyen. Autrement dit affirme le professeur en droit constitutionnel, certains ont «acheté» des parrains. «Nous avons relevé des cas d’achats de conscience dans la collecte des parrainages. Nous sommes en train de faire un monitoring non seulement de la violence, mais également de la corruption. Y en a qui achètent les parrainages», a révélé le professeur Babacar Gueye. Qui rappelle que le Cosce est «une organisation qui fait systématiquement dans la dénonciation». Mieux, promet-il: «Nous sommes plus dans la recherche de solutions, de compromis et dans la médiation. Ces faits, nous les relevons et nous en parlons avec qui de droit. Nous ne cherchons pas à faire de la publicité ou du tapage».

Des violations relevées dans le dossier Ousmane Sonko. Abordant la tension qui émaille le processus électoral et menace de le compromettre, l’invité d’«Objection» a porté un regard critique sur le traitement des dossiers juridico-politiques de l’opposant Ousmane Sonko. À l’analyse, le spécialiste de droit a relevé de nombreuses violations, même s’il cherche à éviter de personnaliser le débat. «Quand on a constaté que la Dge a refusé d’exécuter la décision de Ziguinchor, nous leur avons écrit pour le dénoncer de la même façon qu’on a vigoureusement dénoncé la décision du président de la République Macky Sall de dissoudre la Cena, parce que celle-ci a demandé à la Dge de s’exécuter», a encore confie le Pr Babacar Gueye. Pour lui, quoiqu’accablé par une multitude d’affaires judiciaires à ramifications politiques, Ousmane Sonko garde intacte son éligibilité. «La candidature de Ousmane Sonko est encore légale, dans la mesure où sa condamnation n’est pas définitive. Il est encore en course et a encore la possibilité d’être candidat», a-t-il affirmé. À en croire le professeur de droit, le seul obstacle qui se dresse devant cette candidature, c’est une contrainte de temps. «Il y a des contraintes de temps qui pèsent sur sa candidature. À deux semaines de la fin des parrainages, il sera difficile de matérialiser sa candidature», estime-t-il.

laissez un commentaire