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Un cessez-le-feu de 72 heures conclu au Soudan entre les belligérants sous l’égide des Etats Unis est globalement respecté mardi à Khartoum, après 10 jours de combats qui ont fait des centaines de morts et poussé des dizaines de milliers d’habitants au départ.
Dans la capitale, les explosions et les tirs se sont faits rares jusqu’à la mi-journée alors que, comme à chaque annonce de trêve, les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, ont accusé l’armée du général rival Abdel Fattah al-Burhane, de continuer à survoler Khartoum.
En revanche, il était impossible dans l’immédiat de savoir si les violents combats qui faisaient rage dans la vaste région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, depuis le début des hostilités le 15 avril avaient baissé en intensité.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est en outre inquiétée de risques biologiques « très élevés » après l’occupation « par des belligérants » d’un « laboratoire public de santé », où l’on pouvait trouver des agents pathogènes de la rougeole, du choléra et de la poliomyélite.
Plus de 420 personnes ont été tuées et des milliers blessées de puis mi-avril au Soudan, selon l’ONU, mais « après d’intenses négociations », l’armée souda naise et les Forces de soutien rapide (FSR) « ont accepté un cessez-le-feu dans tout le pays », a affirmé le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken peu avant l’entrée en vigueur de la trêve à minuit (22H00 GMT lundi). L’armée et les paramilitaires ont confirmé une « trêve dédiée à l’ouverture de couloirs humanitaires». Profitant de cette potentielle accalmie, jusqu’à 270.000 personnes pourraient encore fuir au Tchad et au Sou dan du Sud voisins, a alerté mardi l’agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR).