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Afin de promouvoir leur autonomisation économique et sociale, l’Union des institutions mutualistes communautaires d’épargne et de crédit (U-IMCEC) a injecté un peu plus d’un milliard de francs CFA pour le financement des femmes de la région de Kaolack.
La présidente des femmes, Fama Niang alias “Buur Guéweul”.a ainsi déclaré qu’à ce jour, l’U-IMCEC a injecté plus d’un milliard leur permettant de recevoir d’abord, dans un premier temps, deux financements de 200 millions de francs CF chacun. Ce qui leur a permis de mener des activités génératrices de revenus, dans divers domaines pour leur aider à être autonomes financièrement et socialement.
Mme Niang s’exprimait lors d’un forum sur l’autonomisation de la femme, organisé en prélude à la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF)
« On a choisi cette journée du 5 mars pour célébrer, ici à Kaolack, la femme mais également accompagner cette couche. Mais nous avons innové pour quitter le folklore et organiser un panel qui nous permet de discuter sur l’autonomisation financière et sociale des femmes”, a expliqué Martine Dione, présidente du conseil d’administration de l’U-IMCEC de Mbour, qui couvre les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine.
A en croire Mme Dione, il était jusque-là difficile pour les femmes d’accéder au crédit bancaire et à des financements, a-t-elle rappelé. C’est ce qui a poussé l’U-IMCEC à les organiser en groupement d’intérêt économique (GIE) ou en réseau, pour leur formalisation, avec la possibilité d’une caution solidaire qui est une garantie au niveau des établissements financiers.
« Les femmes ont été financées par l’U-IMCEC, annuellement, à hauteur de cinq à six milliards de francs CFA. Notre objectif, ce n’est pas seulement le financement. Nous avons estimé qu’il faut l’accompagner par des formations, des conseils et de l’éducation financière », a fait valoir Ousmane Thiongane, Directeur général du réseau U-IMCEC ajoutant que son institution est une banque communautaire pour les femmes, les jeunes et le monde agricole et leur ambition, c’est de permettre à la femme rurale de pouvoir, au moins, accéder à des financements et de pouvoir se réaliser et contribuer au développement de la communauté.