- Likes
- Followers
- Subscribers
- Followers
- Subscribers
- Followers
- Followers
- Members
- Followers
- Members
- Followers
- Subscribers
- Posts
- Comments
- Members
- Subscribe
Dakar, 27 nov (APS) – Le directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty international, Seydi Gassama, a invité les maîtres coraniques, les acteurs de la société civile et les parlementaires à travailler ensemble pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale, le projet de loi portant statut des écoles coraniques (daaras), adopté en Conseil des ministres depuis 2018.
»Ensemble, maîtres coranique, société civile et parlementaires, nous devront travailler pour amener le gouvernement à transmettre à l’Assemblée nationale le projet de loi portant statut des daaras adopté en conseil des ministres depuis 2018″, a-t-il plaidé.
Le directeur exécutif d’Amnesty international, Seydi Gassama, prenait part ce week-end à une réunion de concertation entre société civile, maîtres coraniques et parlementaires portant sur l’adoption du texte de loi sur le statut des daaras.
« Depuis 2018, la loi portant statut des daaras a été adoptée en conseil des ministres, mais elle tarde toujours à être transmise à l’Assemblée nationale », a déploré Seydi Gassama.
L’élaboration de ce projet de loi, a-t-il rappelé, « a fait l’objet d’une large concertation entre la société civile, les maîtres coraniques et toutes les familles religieuses du Sénégal ».
Après « ces larges concertations, dit-il, un projet de loi a été produit et a fait l’objet de restitution auprès de toutes les parties concernées, dont les familles religieuses ».
« Ce texte de loi vise à organiser l’enseignement coranique, à créer des passerelles entre l’école coranique et l’enseignement technique, professionnel, mettre fin au phénomène des enfants de la rue et l’exploitation des enfants qui est une honte pour le Sénégal », a-t-il dit.
Seydi Gassama précise que « la loi prend en compte toutes les questions liées à la mendicité, au financement des daaras, à la formation et à l’encadrement du secteur ».
»Les bailleurs de fonds ne mettrons jamais leur argent dans un secteur qui n’est pas organisé, comme celui des daaras’, a-t-il souligné. Aujourd’hui, a-t-il ajouté, « il y a beaucoup de gens qui se réclament maîtres coranique alors qu’en réalité ils ne le sont pas ».
Le président de la Commission des lois, de la décentralisation du travail et des droits humains à l’Assemblée nationale, Moussa Diakhaté, a souligné l’importance d’avoir une « meilleure organisation du secteur des daaras au Sénégal, à travers le vote de la loi sur leur statut ».
« Amnesty international et les maîtres coranique ont compris le management qu’il faut pour structurer le secteur des daaras’’, a-t-il estimé.
‘’Si nous comprenons les enjeux et les contours de la loi, une fois votée, tous ensemble nous allons nous y mettre pour être efficaces dans l’application, car notre mission est de porter le combat d’un Sénégal meilleur », a assuré le député.
Selon lui, « Amnesty international est en train de faire un travail qui va permettre d’harmoniser, de comprendre les enjeux, les contours de cette loi pour pouvoir éviter les malentendus ».