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La lutte contre la criminalité économique et financière est un combat qui vaut tous les sacrifices. C’est du moins l’in time conviction du député de Tekki. Qui remet, toutefois, en cause le contexte dans lequel le projet de loi marquant la fin du Crei et le début du parquet financier. Il l’a fait savoir, hier, à l’émission «Objection» de ce dimanche sur Sud Fm. «Il faut se battre contre la corruption parce qu’elle per vertit les institutions. Au Sé négal, chaque année, c’est 250 à 300 milliards de francs Cfa de flux financier illicite qui
quittent ce pays. On a besoin de cet argent-là. Le Pool financier n’est pas une mau vaise chose, mais il a été voté dans un contexte un peu curieux où c’est la Crei qui a été abolie», a indiqué Mamadou Lamine Diallo (MLD). Qui plaide, à ce propos, pour une indépendance du parquet du financier, qui ne dépendra pas du ministère de la Justice et du président de la Répu blique. «Les magistrats de ce pool prendront leurs responsabilités devant le peuple. Lorsque la Cour des comptes, l’IGE… font des rapports, les magistrats du Pool financier prennent leurs responsabilités y compris vis-à-vis du poli tique. C’est ce que j’appelle la modernisation de l’État du Sénégal», argue-t-il. La loi n°11/2023 modifiant la loi du 21 juillet 1965 portant Code de procédure pénale a été adoptée par l’Assemblée nationale en séance extraordinaire du jeudi dernier. Elle met, officiellement, fin à l’existence de la très contro versée Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) au profit du Pool judiciaire et financier.