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A MOINS DE DEUX SEMAINES DE LA TABASKI Une pénurie de moutons se dessine sous les cieux des sénégalais
Jadis grouillant de mou tons en de pareils périodes, les points de vente de cheptels, comme Liberté 6 sont presque déserts. Il est rare d’y voir des troupeaux de béliers, moins de trois jours de la tabaski. Une situation qui fait penser à bon nombre de dakarois qu’une pénurie de moutons est bien possible.
A trois jours de la fête d’Aïd El Kabîr communément appelée Tabaski ou fête des moutons, les préparatifs vont bon train chez les sénégalais. Ca grouille dans les marchés. Les boutiques qui vendent des boubous sont prises d’assaut.Itou dans les ateliers de tailleurs.
Nonobstant, c’est un autre panorama qui se dessine dans les points de vente de mou tons. Une virée dans ces lieux prouve nettement que ce n’est pas la grande affluence des éleveurs. En de pareils moments de l’approche de la tabaski, les mou tons faisaient parti du décor de la ville de Dakar.Ils étaient visibles partout. Mais, présentement, les moutons se font désirer. Les points de vente, comme les deux voies de Liberté 6 sont quasi déserts.
L’ambiance qui prévaut dans ces lieux montrent, sans nul doute, que les moutons ne sont pas encore arrivés en masse. Pis, les rares moutons qui occupent certaines artères de la ville sont intouchables. Ils valent excessivement chers. Une situation qui fait penser à bon nombre de père de familles qu’on tend vers une pénurie de moutons.
Eleveur et non moins président d’une association faitière de lutte contre les vols de bétails, Moussa Mbaye renseigne que les pères de fa milles risquent des efforts supplémentaires pour trouver un mouton de Tabaski afin de perpétuer le sacrifice d’Abraham. A l’en croire, la situation qui pré vaut actuellement dans les lieux de vente n’augure rien de bons.
Les moutons n’y sont pas visibles. Et, on craint une pénurie. Sur ces entrefaites, il déclare : « Les années précédentes, en de pareils moments les moutons foi sonnaient dans tous les points de vente du Sénégal. Mais, la situation est tout autre pour cette année ».
Les moutons qui coûtaient 80 000 francs les années précédentes, sont vendus, présente ment, à 200 000 francs Cfa. Poursuivant, Mbaye fait savoir que les rares moutons qui font le décor actuellement au niveau des points de vente ne sont pas bons. Ce sont de petits moutons qui ne peuvent pas satisfaire une grande famille. « Ce sont de petits moutons, affamés.
Et, ils se vendent à des prix exorbitants », informe t il. Non sans souligner que les moutons qui coûtaient 80 000 francs les années précédentes, sont vendus, présentement, à 200 000 francs Cfa. Et, les prix grimpent de jour en jour. Dans le même sillage, M. Mbaye ajoute que cette situation est accentuée par le fait que l’élevage local n’est pas bien soutenu par les autorités étatiques.
De son avis, le Sénégal devait être en mesure de satis faire la demande en moutons sans dépendre des autres pays comme le Mali ou la Mauritanie. Sur ce, il plaide ainsi pour la criminalisation des vols de bétail. «Le vol de bétail est récurent dans le monde rural.
Et, les voleurs ne sont jamais punis sévèrement. Ce qui fait que personne n’ose plus élever de bétail dans les villages », indique t-il pour expliquer la baisse la croissance du cheptel. « Les industriels n’ont pas de matières premières pour la production de l’aliment de bétail », dévoile-t-il. A en croireMonsieur Sow, la situation qui prévaut au nord de la république du Mali contribue à la rareté des mou tons.
Par ailleurs, Ismaila Sow fait savoir que, peut être aussi, les éleveurs veulent attendre les derniers jours pour venir écouler leurs bétails. Ce, pour éviter de dépenser beaucoup d’argent en termes de charges. « Je ne peux pas dire présentement qu’il y aura pénurie de moutons, ni dire qu’il y aura assez de moutons. Mais, nous avions alertés les autorités du pays en leur disant que, vu la situation, nous acheminons vers une pénurie de moutons.
Pour le moment on ne peut rien garantir à personne », précise t il. En tous les cas, Ismaila Sow conseille aux pères de familles d’acheter très tôt un bélier. Ce, pour éviter de connaitre des déboires le jour de la fête.