FINANCEMENT DE LA BAD: 55,33 millions d’euros pour moderniser l’agriculture avec 50 unités solaires et 130 km de pistes

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé au Sénégal un prêt de 55,33 millions d’euros soit 36,2 milliards de FCFA, pour la deuxième phase du Projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur (PROVALE-CV). Ce financement vise à renforcer l’agriculture, l’emploi et les revenus dans les zones rurales, tout en promouvant une gestion durable des ressources.

La deuxième phase du PROVALE-CV élargit les efforts entrepris depuis 2019 pour dynamiser l’agriculture rurale au Sénégal. Elle prévoit l’aménagement de 9 000 hectares de terres agricoles, la création de 1 250 fermes sur 2 000 hectares et l’installation de 50 unités de transformation à énergie solaire. Des périmètres maraîchers seront réhabilités et 130 km de pistes construits pour améliorer l’accès aux marchés. Ces initiatives visent à moderniser les infrastructures rurales, à valoriser les produits agricoles et à renforcer une agriculture durable et inclusive.

La deuxième phase du PROVALE-CV vise à transformer durablement les conditions de vie en milieu rural en touchant 57 000 ménages, soit environ 570 000 personnes. Elle met un accent particulier sur les jeunes et les femmes en leur offrant des formations, un accompagnement entrepreneurial et des infrastructures adaptées pour stimuler leur participation économique et leur autonomisation. Ces efforts permettront d’améliorer l’accès aux intrants, équipements et marchés, tout en favorisant une agriculture plus inclusive et durable.

Le PROVALE-CV constitue un levier stratégique pour l’agriculture, qui représente 17 % du PIB et emploie plus de 60 % de la population active au Sénégal. En aménageant 9 000 hectares de terres, il contribuera à réduire la dépendance alimentaire tout en boostant la production nationale. Les 1 250 fermes et unités de transformation prévues créeront des emplois pour les jeunes et les femmes, favorisant leur rôle dans l’économie rurale. De plus, l’intégration d’infrastructures solaires et de pratiques durables renforce la résilience climatique, positionnant le pays comme un modèle en agriculture intelligente et durable.