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Nous sommes loin de la belle époque où le chemin de fer, objet d’expansions, donnait aux différents carrefours du Sénégal, des identités et des aspirations, faits d’éclat et de mieux vivre. Dans plusieurs villes du Sénégal, naguère véritables carrefours de rencontres et d’épanouissement économique, l’horizon est devenu incertain. Thiès, Fatick, Kaolack, Guinguinéo, Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Ndar, Kidira, Louga, Diourbel… se perdent dans un présent morose, refuge de consolation d’un passé prospère. La routine est devenue accablante du fait de l’arrêt de la desserte du Rail. Ces villes qui de nos jours affichent peu de prospérité, fondent espoir, davantage dans la reconstitution de leur «passé ferroviaire» florissant. L’ambiance ferroviaire d’un autre temps habite encore les esprits nostalgiques. On s’accroche aux vestiges d’une splendeur perdue. Une belle époque où nos compatriotes s’accomplissaient, dans ces carrefours de rencontres. Plusieurs villes du Sénégal ont été du fait du passage du train, des espaces de vie, de réalisation sociale et de rêves grâce au bouillonnement quotidien des gares ferroviaires. Ici et là s’agitent désormais quelques agents démotivés chargés de la surveillance d’un patrimoine en ruine et de l’entretien de rails peu fonctionnels. Des agents pourtant bien formés, croupissent dans une routine ennuyeuse.
Le déclin du chemin de fer a considérablement ralenti l’activité, dans différentes villes du Sénégal. Les gouvernements qui se sont succédé depuis 2000 ont émis le vœu de faire revivre le train. Mais, le constat est hélas sans appel, les promesses ont davantage pris le dessus sur le concret. Dans sa vision globalisante, le leader de Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, en plus de réhabiliter les infrastructures ferroviaires existantes veut concrétiser de nouvelles destinations : la ligne de Casamance, celle de Cap Skirring passant par Vélingara, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor et Oussouye. Le Nord Est sera pris en compte avec la ligne Matam-Tamba et le centre Linguère-Dahra-Touba et Diourbel. Cette politique permettra un maillage national. L’extension du réseau ferroviaire Sénégalais sera étendue sur plus de 1700 km. Le candidat Khalifa Ababacar Sall, qui sera sans doute en mesure de réinventer l’avenir, dans un présent qui se fonde des enseignements du passé, croit profondément au rôle des grandes infrastructures de transport et de logistique, dans l’aménagement du territoire.
A cette fin, la construction de corridors ferroviaires fait partie des priorités de son projet. L’ambition est de concrétiser, dans les meilleurs délais, un réseau moderne, permettant de relier les grandes villes et les zones économiques du Sénégal, sur la base d’un programme d’investissements et l’extension du réseau ferroviaire Sénégalais, sur plus de 1700 km. La vocation de ce réseau est de revitaliser les territoires, renforcer la productivité de notre économie, en réduisant les durées et les coûts de transport des voyageurs et des marchandises. Cette ambition concrétisée, va de fait résoudre le lancinant problème d’enclavement qui freine le développement de la production agricole, la pêche, l’élevage et l’exploitation des ressources minières. Le nouveau réseau ferroviaire servira à terme, au rééquilibrage du territoire qui se caractérise aujourd’hui par 70% du PIB concentré sur la seule région de Dakar.