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Selon nos informations, confirmées par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), au moins 50.000 habitants ont fui Kidal et les localités environnantes, à savoir Anefis, Aguelhoc, Tessalit. Ils auraient trouvé refuge vers la Mauritanie et surtout, de l’autre côté de la frontière algérienne, dans le Nord. Il y a en Mauritanie, depuis une dizaine d’années, des réfugiés arrivés avec la première crise des touaregs, surtout des femmes et des enfants qui, en 2012, fuyaient les rebelles qui venaient de faire tomber le gouvernement. Et la majorité des réfugiés maintenant ce sont des peuls du Macina ou d’autres réfugiés du Mali. Mais, traditionnellement, la destination de beaucoup de touaregs est le sud algérien : la région de Tamanrasset.
Parce que les touaregs sont une population éclatée entre le Mali, le Niger, une partie de la Libye, mais surtout en Algérie », affirme Ahmedou Ould Abdallah, ancien représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest et en Somalie. Il préside à Nouakchott le Centre des stratégies pour la sécurité du Sahel au Sahara. Kidal et ses environs À en croire Boubacar Ba, chercheur et directeur du Centre d’analyse sur la gouvernance et la sécurité au Sahel, certains habitants de Kidal et ses environs seraient restés dans la région. « Il y en a qui sont à 50 km de Kidal, à 30 km de Kidal. Parce que ce sont des communautés qui n’habitaient pas auparavant à Kidal, mais qui venaient à Kidal, qui y ont des parents. Ce sont des communautés nomades qui ont des zones pastorales. Ils vivent avec leurs troupeaux ou dans des campements », soutient le chercheur.
Quid des ex-rebelles touaregs? Après la prise de Kidalpar l’armée malienne, mi-novembre, les ex-rebelles touaregs regroupés au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD) ont annoncé un repli stratégique et tactique. Où se sont-ils repliés ? Selon Boubacar Ba, « une partie serait en Algérie. Parce qu’il y en a qui ont aussi la nationalité algérienne. D’autres se trouveraient en Mauritanie, selon certaines sources et même d’autres seraient parties en Libye. Il y a aussi les montagnes de Tigharghar qui jouxtent l’Adrar. D’autres sont cachés dans les montagnes de Timétrine qui jouxtent une partie de l’Adrar. Et d’autres seraient aussi vers la zone de Tradesman qui est la zone latérale entre Kidal et Ménaka ».
Les autorités maliennes de la transition ont demandé aux civils qui ont fui Kidal de rentrer. Un appel qui est pour l’instant peu suivi. Quant au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, il a demandé aux autorités algériennes d’assister les populations qui ont trouvé refuge à Tamanrasset, à un peu plus de 1.000 kilomètres de Kidal et près de 2.000 kilomètres au sud d’Alger.