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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’EQUIPEMENT RURAL Le budget arrêté à 219 494 446 493 F Cfa pour 2024

Faisant face aux parlementaires ce mardi pour l’examen du projet de budget de son département, le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire a informé que pour l’année 2024, le projet de budget du ministère est arrêté à 219 494 446 493 FCFA. Un montant qui a en croire prendra notamment en compte la sécurisation de la base productive et le développement des infrastructures, l’augmentation de la production, la diversification et la valorisation des produits agricoles mais également l’accompagnement à la production, le financement, la recherche et la formation. Des facteurs qui intéressent les parlementaires qui se sont largement exprimés sur les préoccupations diverses. Considérant que ce secteur doit être le moteur de la croissance économique et le levier du développement économique et social, à la faveur des atouts énormes dont dispose le pays, les députés qui ont souhaité au préalable l’opportunité d’être édifiés sur l’état d’exécution du budget de 2023 ont sollicité la sa hausse substantielle de celui de 2024. Dans le même ordre d’idées, les élus ont souligné « la faiblesse des dotations allouées à la Recherche agricole, contrastant ainsi avec l’ambition de réaliser la souveraineté alimentaire. À ce propos, ils ont préconisé le renforcement des crédits attribués à l’Institut sénégalais de Recherche agricole (ISRA). Parallèlement, ils ont dénoncé, les départs enregistrés de plusieurs chercheurs ces deniers temps, au niveau de l’ISRA. D’où l’importance d’augmenter significativement leurs conditions de travail.

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Concernant le capital semencier, les députés ont considéré qu’une structure logée au sein de la Direction de l’Agriculture « ne peut plus assurer, de manière efficiente, la gestion de la semence ». Ainsi, ils ont plaidé pour le renforcement de la reconstitution du capital semencier. Dans la même optique, pour plus de cohérence et surtout d’efficience dans la gestion du PRODAC, les parlementaires ont vivement plaidé pour son rattachement à ce département, d’autant plus qu’il regorge de toutes les ressources humaines pour piloter, avec efficience, un tel programme. Ils ont, en outre, souhaité que ce programme soit ouvert aux acteurs privés pour créer un écosystème productif.

Toutefois, ils ont relevé le retard enregistré dans la distribution, notamment des semences dans des localités telles que les départements de Thiès, Gossas et Darou Mousty. A cet égard, afin de créer les conditions d’une bonne campagne, plaidant ainsi en faveur du renforcement des intrants agricoles aussi bien en qualité qu’en quantité. Sensibles à la situation des opérateurs qui peinent à rembourser leurs dettes contractées auprès des banques, les députés ont insisté sur le paiement des arriérés dus dans les meilleurs délais. C’est d’autant plus urgent selon ces parlementaires, « qu’à l’arrivée de l’échéance, les opérateurs semenciers qui ont contracté ces prêts auprès de la Banque Agricole sont astreints à payer des pénalités de retard de paiement de l’ordre de 50 000 FCFA par jour ».

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