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La plénière de la session budgétaire se poursuit à l’Assemblée Nationale. Dirigés des mains de maître par le vice-président, Dr Malick Diop, les débats ont connu hier un autre niveau. Tout en défendant les préoccupations de leurs terroirs en particulier, les parlementaires ont changé de comportement. Dans un débat bien organisé, ils ne se sont pas donnés en spectacle comme par le passé. Mais ont pu défendre, chacun en ce qui le concerne, ses idées, ses positions et préoccupations. Il convient de souligner que le projet de loi de finances de l’année 2024 portant sur 7003,6 milliards de FCFA a été adopté samedi par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, a constaté l’APS. Quatre-vingt-dix députés ont voté pour l’adoption du budget de l’année à venir, tandis que 32 parlementaires ont voté contre et 10 députés se sont abstenus.Le rapport économique et financier annexé au projet de loi des finances initiales 2024 présenté à l’Assemblée nationale, repose sur le cadrage macroéconomique 2023-2024, selon le ministre des Finances et du Budget. Mouhamadou Moustapha Ba qui défendait le projet devant l’institution parlementaire a expliqué que ‘’ce projet met en exergue la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre
de son important programme économique et social inscrit dans le PSE dont la phase II du PAP2A atteint son point d’achèvement à fin 2023’’. ‘’Ce budget 2023 a été exécuté dans un contexte international particulier marqué par l’avènement de la Covid-19 et de la crise entre la Russie et
l’Ukraine, avec en corollaire des tensions sur les échanges extérieurs de certains produits
et un relèvement conséquent des cours des matières premières de base et des niveaux des prix intérieurs’’, s’est défendu M. Ba. Il a fait observer que sur le plan interne, ‘’la dynamique de l’activité économique serait renforcée en 2024, par le démarrage effectif et l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient avoir un impact significatif sur la croissance’’.