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Le phénomène de la conduite des motos « Tiak-Thiak » et motos Jakarta est perceptible dans la capitale sénégalaise. Il centralise un business trop florissant, attirant plusieurs jeunes « gorgorlou » qui étaient jadis, des oisifs errants. Ces sans emplois fixes ou non salariés ont sauté sur une opportunité de se faire une santé financière avec la conduite de ces motos. Se substituant petit-petit au transport en commun, les motos « thiak-tiak » prennent de l’ampleur. Et, des clients abonnés à ce mode de transport y trouvent un échappatoire aux embouteillages.
Le secteur du transport avec usage de motos Jakarta ou « Thiak-thiak » a apporté une sorte d’innovation dans la mobilité des personnes et des biens. Surtout, il implique le E-commerce qui a suscité la naissance de beaucoup de petits métiers. Autrefois, le transport était dominé par des taxis et cars Ndiaga Ndiaye. Mais, depuis un certain temps, les motos « Thiak-Thiak » entrent en jeu et impose sa suprêmatie. Ce mode de transport, gagnant davantage du terrain, a fini par avoir l’agrément de beaucoup de Sénégalais. Sa pratique et son usage sont devenus plus à la mode avec l’arrivée de la pandémie du Covid-19.
Mais, les dakarois, pour se prémunir et se sauver de cette pandémie ravageuse ont préféré majoritairement de se déplacer en moto qu’en bus. Ce choix, découlant d’une mesure de prudence a placé ce mode de transport dans la centralité des déplacements. Les citadins qui avaient l’habitude d’utiliser les cars rapide, Ndiaga Ndiaye, Bus etc, ont fait un semblant de tourner le dos aux modes de transport classique.
Ainsi, les « motos Tiak-Tiak » et les motos Jakarta, constate-t-on, ont subitement envahi la capitale sénégalaise depuis 2020. Ce mode de transport tape véritablement à l’oeil des passants au rond-point Sahm. Mais, ses conducteurs affichent une certaine imprudence et un manque de respect des injonctions du code de la route. A l’image de ce conducteur de Jakarta, trop pressé visiblement qui force, alors le feu tricolore est au rouge. Il s’expose au danger sans aucune retenue. Criant son imprudence, des passants s’indignent de son comportement irresponsable qui pourrait occasionné sa mort tragique.
Accrochés aux alentours de ce Ront-point de Sahm, des Sénégalais regrettent un tohu-bohu entre motards, taximen et véhicules particuliers. Trop préoccupés à se faire de l’argent, ces travailleurs s’incrustrent dans un tintamarre indescriptible de klaxons et de vrombissement de moteurs des cars et taxis, dont certains dégagent une fumée très nocive. Dans ce decors, des cris stridents s’élèvent avec des « Hé ! avance ». Tous les regards sont braqués en ce moment sur un conducteur de moto Jakarta qui ne voulait pas attendre que le feu soit vert. « C’est toujours comme ça avec eux. Maintenant, ils font partie des nobles de la route. On dirait que nous sommes à Kaolack ou Thiès. Je ne sais pas vraiment. La capitale est envahi par ces motos Tiak-Tiak », a protesté Fara, conducteur de taxi clando.
Ailleurs, les motos « thiak-tiak » se substituant petit-petit au transport en commun prend de l’ampleur. Des clients abonnés à ce mode de transport y trouvent un échappatoire aux embouteillages. « En tout cas, je n’ai pas de souci à prendre. C’est mon plan B. Le bus est en retard et je suis obligé là de prendre une moto. Sinon, je serai en retard », a témoigné Djibril Séne, habitué, devant se rendre à Dakar-Plateau.
Non loin, Souleymane est d’avis divers. Il regrette le fait que la capitale sénégalaise qui donne l’impression d’être à Bamako ou les motos sont les premiers moyens de déplacement est méconnaissable. Si beaucoup de trajet se font encore en taxi ou bus, d’autres usagers préfèrent les deux roux à cause de leur simplicité et de leur rapidité. « Quand il y a les embouteillages, je préfère simplement, les Jakarta. Ils sont plus rapides », a confié cette dame, très souriante, retrouvée à l’arrêt bus. Si certains y retrouvent le plaisir, d’autres pensent à leur sécurité. « Franchement, je ne peux pas monter sur une moto pour me déplacer. Déjà, les conducteurs sont souvent impolis et ne savent pas comment se tenir sur la route. Ils roulent inconsciemment de gauche à droite », a conclu Etienne Bakhoum.