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Usurpation d’identité : il se fait passer pour l’aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à…

Usurpation d'identité : il se fait passer pour l'aide de camp de Macky Sall et envoie son CV à...

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M. R. Diouf, chargé de la logistique de l’Agence d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), a comparu hier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar.

Poursuivi pour usurpation de fonction et usurpation d’identité numérique, le prévenu a été placé sous mandat de dépôt le 9 février dernier, rappelle Les Échos.

Selon le journal, l’Asp n’hésitait pas à usurper l’identité de certaines autorités du pays pour obtenir des faveurs. C’est ainsi qu’il s’est fait d’abord passer pour Birame Faye, ex-Directeur général de l’Asp, devenu ministre de l’Artisanat.

Face au juge, Diouf a expliqué qu’il gère la flotte mobile (ensemble des téléphones mobiles et des forfaits professionnels qu’une entreprise possède, et répartis entre les employés) de la structure. C’est ainsi qu’il a enregistré son numéro de service au nom de Birame Faye.

Dans la peau du ministre, il s’est payé le luxe, a-t-il admis face au juge, de répondre au message d’un certain A. Mbaye : « Monsieur le ministre, la situation de keur Massar est alarmante. Il faut aviser le président de la République. »

« Il ne faut pas baisser les bras. Keur Massar sera renforcé », lui aurait rétorqué Diouf.

Parmi les victimes du faussaire, figure l’astronome sénégalais Maram Kaïré. Là, Diouf a usurpé l’identité de l’aide de camp du président de la République, le général Meïssa Sellé Ndiaye pour contacter ce dernier.

A l’en croire, il lui avait par la suite envoyer son Cv, comme convenu au téléphone, pour décrocher un emploi. Face aux enquêteurs, Maram Kaïré a ajouté qu’il avait pris la précaution de demander à son interlocuteur de passer un appel vidéo « pour voir la personne avec qui il communiquait ». Le plan de Diouf est ainsi tombé à l’eau.

Selon son avocat, le prévenu a fait une déclaration mensongère mais n’a pas commis d’acte entrant dans la fonction (gendarmerie). Jugé hier, le mis en cause, relaxé pour les autres délits, a été finalement condamné à 2 ans assortis du sursis pour usurpation d’identité.

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