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Les mécaniciens et ferrailleurs et autres acteurs de l’informel qui occupent l’ancienne piste de Mermoz depuis des années, sont dans une colère noire. Ils disent pour certains avoir reçu des fiches de recensement. Après quoi on leur a demandé de rester à l’écoute. Aujourd’hui, à leur grande surprise les autorités qui tentent de les déloger de cet espace ont envoyé la gendarmerie qui leur refuse l’accès pour récupérer leurs biens estimés à des millions de FCFA. Selon eux la presse a une part de responsabilité, car elle ne donne pas la bonne information. « Si nous détruisons nos biens, qu’est-ce que nous allons faire. Aller se regarder avec nos enfants comme ça, qui ont fondé tous leurs espoirs sur nous. Alors nous allons prendre les pirogues et mourir une bonne fois », ont-ils lancé.
Les bulldozers avec l’appui des forces de l’ordre, (gendarmerie et la police) sont entrés en action. Cette piste, jadis très occupée, a été mise sens dessus-dessous. Des panneaux, enseignes, devantures, étales, kiosques et autres ont été détruits devant le regard impuissant de leurs propriétaires. La colère et la déception étaient ainsi à leur comble. Effectuée par de gros camions accompagnés de pelles mécaniques, de bulldozers et des pick-up d’éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI), l’opération de désencombrement à l’ancienne piste a surpris tout un monde qui opérait sur les lieux. La pelle mécanique fonce sur les clôtures, les grilles et autres. Les propriétaires et occupants des commerces et autres officines sur le trottoir ont regardé avec anxiété le déroulement des opérations. Plus la pelle mécanique avançait, plus la tension montait d’un cran. La gendarmerie et la police ont barricadé tout le périmètre. Plus de 20 voitures de la gendarmerie et la police ont été mobilisées pour déguerpir les mécaniciens et autres ouvriers de l’ancienne piste de Mermoz. Aucun accès sur les lieux n’était autorisé.