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Le métier d’apprenti de « car rapide » gagne de plus en plus de terrain au Sénégal et surtout dans la capitale sénégalaise. Beaucoup de jeunes se sont adonnés à ce petit métier à cause du chômage. Mais, pour d’autres, il s’agit plutôt d’un legs familial.
Quoiqu’il en soit, il faut admettre que c’est un métier qui attire davantage bon nombre de jeunes garçons.
C’est un phénomène très récurrent qu’on observe à Dakar, des enfants qui pratiquent le métier d’apprenti de « car rapide ». Ce véhicule de transport en commun qu’on ne présente plus au Sénégal. Très connu par sa décoration aux couleurs jaune et bleu avec des agréments en rouge et orange, le « car rapide » est devenu maintenant le gagne-pain de jeunes garçons.
Ils ont entre 11 et 20 ans, parfois plus, et passent presque inaperçus sur les lieux de stationnement. Le jeune âge de la plupart d’entre eux inquiète vraiment les Sénégalais.
Au rond-point de Colobane, un jeune âgé à peu près d’une dizaine d’années, vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un pantalon jean déchiré se tenait sur les marches d’un « car rapide » en train d’appeler les clients: « Cité han ! Cité ! université ! », criait-il pour héler la clientèle qui veut rallier l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Interrogé sur son travail, Abou confie avoir 11 ans et qu’il est travaille pour son oncle, chauffeur du « car rapide ». « Je suis avec mon oncle. C’est lui qui m’a fait venir à Dakar. Moi, j’étais dans une école coranique au Saloum et comme je n’aimais pas trop les études, je fatiguais peut-être mes parents. C’est après qu’ils ont décidé de me faire venir à Dakar, chez mon oncle », a-t-il raconté, avec un air innocent.
Quand même, Abou précise qu’il aime bien ce métier. « J’adore ce métier parce que je ne connaissais pas Dakar et grâce au « car rapide », je vais partout. », a-t-il expliqué.
Par contre, le jeune Souleymane, âgé de 13 ans, trouvé à l’arrêt bus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a souligné qu’il ne souhaite pas demeurer dans ce métier et s’il avait une occasion de retourner à l’école et continuer ses études, il le ferait sans réfléchir.
« Je sais bien que ma place, ce n’est pas ici. Donc, si je trouve une occasion de continuer mes études, je le ferai sans réfléchir. La place de l’enfant, c’est à l’école ; pas derrière un « car rapide » avec tous ces risques », a-t-il avancé.
Ces jeunes garçons jouent un rôle important dans le secteur du transport au Sénégal. Ils sont tout le temps accrochés à l’échelle fixée à l’arrière du véhicule de transport avec tous les risques que cela comporte. Pour ce chauffeur de « car rapide », ces enfants sont juste là pour apprendre ce métier qui en est un comme les autres. « Moi j’ai commencé par là. J’étais apprenti de car et mon père était le chauffeur de « Ndiaga Ndiaye ». J’ai débuté vers l’âge de 11 à 12 ans. Ces enfants ne sont là que pour apprendre le métier et la vie aussi », a expliqué Ibou Mbaye, derrière son volant.
Arame, mère de famille, trouve que la place de l’enfant c’est à l’école mais pas dans un « car rapide.m ». « Quand je vois ces enfants derrière ces véhicules, je me fâche contre leurs parents. Vraiment, ce sont des irresponsables. La place de l’enfant c’est à l’école, pas ici », a-t-elle lâché.
Le métier d’apprenti de « car rapide » gagne de plus en plus de terrain au Sénégal et surtout dans la capitale sénégalaise. Beaucoup de jeunes se sont adonnés à ce petit métier à cause du chômage. Mais, pour d’autres, il s’agit plutôt d’un legs familial.
Quoiqu’il en soit, il faut admettre que c’est un métier qui attire davantage bon nombre de jeunes garçons.
C’est un phénomène très récurrent qu’on observe à Dakar, des enfants qui pratiquent le métier d’apprenti de « car rapide ». Ce véhicule de transport en commun qu’on ne présente plus au Sénégal. Très connu par sa décoration aux couleurs jaune et bleu avec des agréments en rouge et orange, le « car rapide » est devenu maintenant le gagne-pain de jeunes garçons.
Ils ont entre 11 et 20 ans, parfois plus, et passent presque inaperçus sur les lieux de stationnement. Le jeune âge de la plupart d’entre eux inquiète vraiment les Sénégalais.
Au rond-point de Colobane, un jeune âgé à peu près d’une dizaine d’années, vêtu d’un tee-shirt rouge et d’un pantalon jean déchiré se tenait sur les marches d’un « car rapide » en train d’appeler les clients: « Cité han ! Cité ! université ! », criait-il pour héler la clientèle qui veut rallier l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Interrogé sur son travail, Abou confie avoir 11 ans et qu’il est travaille pour son oncle, chauffeur du « car rapide ». « Je suis avec mon oncle. C’est lui qui m’a fait venir à Dakar. Moi, j’étais dans une école coranique au Saloum et comme je n’aimais pas trop les études, je fatiguais peut-être mes parents. C’est après qu’ils ont décidé de me faire venir à Dakar, chez mon oncle », a-t-il raconté, avec un air innocent.
Quand même, Abou précise qu’il aime bien ce métier. « J’adore ce métier parce que je ne connaissais pas Dakar et grâce au « car rapide », je vais partout. », a-t-il expliqué.
Par contre, le jeune Souleymane, âgé de 13 ans, trouvé à l’arrêt bus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a souligné qu’il ne souhaite pas demeurer dans ce métier et s’il avait une occasion de retourner à l’école et continuer ses études, il le ferait sans réfléchir.
« Je sais bien que ma place, ce n’est pas ici. Donc, si je trouve une occasion de continuer mes études, je le ferai sans réfléchir. La place de l’enfant, c’est à l’école ; pas derrière un « car rapide » avec tous ces risques », a-t-il avancé.
Ces jeunes garçons jouent un rôle important dans le secteur du transport au Sénégal. Ils sont tout le temps accrochés à l’échelle fixée à l’arrière du véhicule de transport avec tous les risques que cela comporte. Pour ce chauffeur de « car rapide », ces enfants sont juste là pour apprendre ce métier qui en est un comme les autres. « Moi j’ai commencé par là. J’étais apprenti de car et mon père était le chauffeur de « Ndiaga Ndiaye ». J’ai débuté vers l’âge de 11 à 12 ans. Ces enfants ne sont là que pour apprendre le métier et la vie aussi », a expliqué Ibou Mbaye, derrière son volant.
Arame, mère de famille, trouve que la place de l’enfant c’est à l’école mais pas dans un « car rapide.m ». « Quand je vois ces enfants derrière ces véhicules, je me fâche contre leurs parents. Vraiment, ce sont des irresponsables. La place de l’enfant c’est à l’école, pas ici », a-t-elle lâché.