- Likes
- Followers
- Subscribers
- Followers
- Subscribers
- Followers
- Followers
- Members
- Followers
- Members
- Followers
- Subscribers
- Posts
- Comments
- Members
- Subscribe
Plus de 70 détenus de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor ont entamé une grève de la faim. Certains d’entre eux, appelés détenus politiques et autres évoquent différentes raisons. Ils protestent contre les longues détentions préventives, exigent la tenue très irrégulière des chambres criminelles et correctionnelles et les conditions dégradantes de détention. Ces détenus en diète ont promis d’aller jusqu’au bout pour contraindre les autorités à prendre en charge leurs doléances.
Plus de 70 détenus de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor ont entamé une grève de la faim illimitée dans la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. Selon les informations, le groupe est constitué de plusieurs détenus dits politiques, dont le maire de Diacounda Amadou Sané et autres détenus poursuivis pour d’autres affaires.
D’après la radio Rfm, les grévistes de la faim ont décidé d’agir de la sorte pour protester contre les longues détentions préventives, faisant suite à la tenue très distante des chambres criminelles et correctionnelles. Ils rappellent que deux chambres criminelles sont organisées annuellement. Ce qui est très insuffisant au regard du nombre de dossiers en instruction. Ils ont aussi souligné la nécessité d’améliorer les conditions de détentions. Il s’agit d’ailleurs, découvre-t-on, d’une revendication qui revient très fréquemment dans le cahier de doléance des détenus, lors des mouvement d’humeurs dans la maisons d’arrêt et de correction de Ziguinchor.
A retenir, ces détenus entament cette grève de la faim dans un contexte de libération en grand nombre de détenus politiques à Dakar. Alors que, ce n’est encore le cas au niveau de la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor où plusieurs manifestants ont été arrêté, lors des émeutes de juin. Ces détenus protestataires, dont figure l’un des proches collaborateurs du coordonnateur de Frapp, en l’occurrence Amadou Tombodji pensent être des oubliés. Ils attendent au plus vite d’être fixés sur leur sort.