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Repression de manisfestants au Sénégal : l’Union européenne répond à AL Jazeera

L’Union européenne a réfuté les accusations concernant l’implication de l’unité GAR-SI (Groupe d’actions rapides de surveillance et d’intervention financé par des fonds européens), dans la « répression » de manifestants pro-démocratiques au Sénégal et exige l’ouverture d’une enquête.

Dans une enquête réalisée par AL Jazeera et la Fondation PorCausa, la commission de l’Union européenne est accusée d’avoir fourni au gouvernement sénégalais des éléments de l’unité GAR-SI dans le but de réprimer des manifestants.

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Face à la presse ce mercredi 6 mars 2021, Anna Hérold, chef d’unité politique des services audiovisuels et médiatiques de la Commission européenne, a réfuté toute accusation impliquant l’Union Européenne dans les violentes manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021 et ayant causé la mort d’une trentaine de personnes : « L’UE n’a aucune information sur les unités que les autorités sénégalaises ont déployé dans ce contexte de manifestations politiques » ayant conduit à des « violations des droits humains » », a réagi Anna Hérold.

L’Union Européenne exige également l’ouverture d’une enquête afin de situer la responsabilté de l’unité GAR-SI sur les événements de mars 2021. « Nous sommes en contact avec les autorités sénégalaises pour obtenir davantage d’informations sur ces allégations », a précisé Anna Herold.

Dans une vidéo publiée par AL Jazeera, nous pouvons voir des véhicules blindés appartenant à l’unité GAR-SI employés par des agents qui faisaient usage de gaz lacrymogène contre une caravane de l’opposant Ousmane Sonko en mai 2023. Des images « choquantes » selon l’Union Européenne qui a ainsi demandé des assurances au gouvernement sénégalais avant de rappeler la mission initiale de l’unité GAR-SI : « renforcer la sécurité transfrontalière et la protection des civils contre la criminalité organisée ».

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