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Intolérable et inadmissible. Tels sont les qualificatifs empruntes par la candidate déclarée a la présidentielle 2024 du mouvement Arc pour exprimer sa colère après avoir vu son cortège dispersé a coup de grenades lacrymogènes par la police Kolda ou elle s’est rendue dans le cadre de la collecte de parrainages citoyens. Certains membres de son équipe arrêtés, elle a dénoncé le comportement des policiers et prend le peuple sénégalais a témoin.
«Ce qui s’est passé est intolérable et inadmissible. Nous sommes venus à Kolda depuis hier. Ça a commencé hier les courses poursuites. On a essayé de tenir des rencontres, de collecter des parrainages mais à chaque endroit ils nous ont bloqué, ils nous ont empêché de sortir. On a dû réunir nos militants et nos sympathisants au sein de l’hôtel alors que ce n’est pas ça qui était prévu», se désole Anta Babacar Ngom. Qui poursuit: «Ce matin on est arrivé ici dans un lieu de culte pour rencontrer l’imam et recueillir ses prières avant d’aller vers les populations. C’est dans la mosquée même qu’ils nous ont jeté des lacrymogènes. Ils nous ont fait sortir de la mosquée à coups de gaz lacrymogène. Ils ont récupéré nos matériels. Mais pire encore, ils ont pris mon personnel. Ils ont pris des membres de mon équipe. Ils ont pris trois d’entre-nous. Vous pensez que ça c’est normal ? Ça c’est de l’injustice. Nous n’avons fait de mal et de tort à personne. Nous sommes dans une campagne électorale et c’est le moment pour nous candidats déclarés d’aller à la rencontre des populations pour recueillir le parrainage citoyen».
Toutefois, s’interroge-t-elle: «Comment nous pouvons avoir le parrainage citoyen si nous ne descendons pas sur le terrain? Ou bien ils veulent qu’on fasse comme eux c’est à dire qu’on achète ces parrainages là? Non. Nous sommes obligés de descendre sur le terrain. Nous sommes obligés de rencontrer les chefs religieux. A qui avons-nous fait du mal? Kolda n’appartient à personne et nous avons le droit d’entrer ici».