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Le secrétaire général du Parti pour la justice, la démocratie et le développement, rallonge la longue liste des candidats déclarés après avoir mis à nu l’échec de la gestion du pouvoir actuel. «Malgré le fait qu’il ait déclaré avoir renoncé à une 3e candidature, Macky Sall a la volonté d’assurer la continuité de son régime en imposant au peuple sénégalais un dauphin en la personne d’Amadou Ba. Ce que je demande aux sénégalais est que s’ils aspirent à un réel changement dans ce pays, c’est ce régime dans son ensemble qu’il faudra jeter dehors en février 2024. Sinon les mêmes causes vont produire les mêmes effets et le peuple sénégalais va continuer à souffrir», a d’emblée analysé l’ex procureur Alioune Badara Ndao. Partant de là, l’ancien patron de la Crei déclare officiellement sa candidature: «C’est sur la base de ces constants et d’autres, les responsables et militants du Parti pour la Justice, la Démocratie et le Développement Pj2d And Doxal Deug m’ont mandaté pour que je participe en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024. En conséquence je vous déclare solennellement ma décision d’être candidat à cette élection présidentielle».
Faisant le point sur la gestion du pouvoir actuel, M. Ndao parle d’échec avec une série de scandales et de corruption à outrance en plus d’une régression démocratique. «Le constat est que sous le règne de Macky Sall, la corruption, la concussion et l’enrichissement illicite n’ont jamais connu un niveau aussi élevé. Ils sont devenus monnaie courante au point de devenir quelque chose de très banal. L’impunité est devenue la règle pour tous les prédateurs des deniers publics qui sont du côté du pouvoir alors qu’au début de son règne Macky Sall avait fait de la lutte contre l’impunité un de ses slogans qui avaient fédéré autour lui de nombreux citoyens épris de justice. On notera au passage qu’il avait dit face au peuple sénégalais qu’il avait mis sous son coude plusieurs dossiers et que la plupart des personnalités de l’ancien régime qui faisaient l’objet d’enquêtes de la Crei sont en ce moment sous son aile protectrice», a encore décri Alioune Ndao. Qui dénonce les régressions démocratiques: «L’autre élément est que les onze années du président Macky Sall ont été marquées par le plus grand recul de notre démocratie depuis l’époque du président Abdou Diouf. Avant l’accession de Macky Sall au pouvoir en 2012, le Sénégal était considéré comme la vitrine de la démocratie en Afrique. Mais hélas force est de constater qu’à ce jour cette vision a fortement changé et que l’image de notre pays est rabaissée au niveau des pires dictatures de l’Afrique. Un certain nombre d’éléments permettent de caractériser ce grave recul démocratique. Ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons une Justice dépendante du pouvoir exécutif qui l’instrumentalise à sa guise».
L’ex patron de la Crei rappelle, en outre, que «tout le monde a constaté que, contrairement à ce que l’article 88 de la Constitution, la Justice sénégalaise n’est pas indépendante du pouvoir exécutif et qu’elle sert très souvent de bras armé à ce dernier pour régler des comptes politiques, un nombre extrêmement élevé de détenus politiques, en majorité des jeunes, qui croupissent dans les prisons sénégalaises, la plupart pour des motifs très légers. A ce jour on en a dénombré plus d’un millier».