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A l’approche du Gamou, la région de Kaolack une parmi les nombreuses autres villes qui abritent la célébration de la naissance du prophète Mohamad (PSL), commence à faire face à quelques difficultés socio-économiques. Le fief du guide religieux, Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye Niass, est en effet, confronté problème d’approvisionnement du marché. Certaines denrées alimentaires se font rares sur le marché et d’autres sont inaccessibles à cause des prix élevées.
Au marché central de Kaolack, les tabliers disent ne plus voir de clients. Pour cause, le prix du kilogramme d’oignons est passé à plus de sept cent francs CFA (700) francs CFA sur le marché. Une situation qui inquiète les commerçants qui ont interpelé les autorités sur cette problématique constatée en cette période de Gamou.
La flambé des prix de l’oignon est une véritable réalité sur le marché central de Kaolack où les commerçants appliquent des tarifs trop chers le kilogramme est passé maintenant à plus de sept cent (700) francs CFA. Selon ce vendeur, le prix du sac de l’oignon est passé à son double et raison pour laquelle il vend le kilogramme à sept cent franc CFA. Cette situation préoccupe Seydou Ndoye et Alassane Diop, des tabliers qui constatent une baisse des activités en raison du manque de clients. « Le kilogramme passe de 700 à 800 francs CFA des fois. Nous avons acheté le sac à 14 500 francs CFA et on constate que les clients se font rare surtout en cette période de veille du Gamou », indique Seydou Ndoye.
De son point de vue, Yacine Sarr témoigne des difficultés auxquelles elle fait face en raison de cette hausse des prix. « La cherté ne nous arrange pas parce que nous avons des difficultés avec les clients. Ils ne viennent presque plus peut être que ça va changer d’ici quelques jours avec le Gamou », souligne-t-elle.
Ainsi, face à cette montée considérable des prix de l’oignon,les vendeurs pointent du doigt les grossistes et adressent leurs préoccupations aux nouvelles autorités étatiques. « Il faut que le gouvernement nous aide vraiment. On traverse une situation vraiment difficile. Les autorités doivent réagir rapidement parce que les clients doivent accueillir des invités pour le Gamou donc le prix de l’oignon doit être revu et cela va nous arranger nous les vendeurs parce qu’on les clients vont venir en abondance », explique Fatou Seck, commerçante au marché central de Kaolack.